Dans les coulisses de la création de la Palme d’Or

 Dans un peu moins d’un mois aura lieu l’événement le plus attendu du mois de mai : le 65e Festival de Cannes. Du 16 au 27 Mai 2012, tout le gratin du cinéma national et international se retrouvera sur la Croisette pour le plus prestigieux et le plus glamour des festivals de cinéma.

Vingt-deux films brigueront cette année la récompense suprême : la Palme d’Or qui récompense depuis 1955 le meilleur film du Festival. Réalisée par la Maison Chopard, ce prestigieux trophée vient tout juste de sortir des ateliers suisses de la maison de Haute-Joaillerie.

C’est en 1997 que Caroline Scheufele, la co-présidente et directrice artistique de Chopard, propose une nouvelle interprétation joaillère de la précieuse palme, répondant ainsi à la demande de Pierre Viot président du Festival. Composée d’une tige légèrement courbée et de feuilles en or jaune 18 carats, reposant sur un coussin de cristal de roche de la forme d’un diamant de taille émeraude, l’emblème du plus célèbre Festival de Cinéma au monde est un petit bijou de travail artisanal.

Des jours de travail sont nécessaires de l’élaboration d’une version de cire jusqu’à la réalisation de la Palme en or jaune, fixée sur son socle en cristal de roche. Entièrement fabriquée à la main dans les ateliers de la Maison Chopard, la Palme d’Or, formidable démonstration du savoir-faire d’artisans de talents est désormais indissociable de l’histoire de la maison genevoise.

Découvrons en images les étapes de la fabrication de la Palme d’Or du Festival de Cannes !

Tout commence par le dessin de la Palme, exécuté par Caroline Scheufele.

Puis direction les ateliers suisses de la marque pour le début de la réalisation où une dizaine d’ouvriers vont se consacrer pendant trois mois à sa conception, entièrement artisanale.

Une version en cire de la Palme est d’abord réalisée.

Le modèle en cire doit être rigoureusement réalisé selon les proportions du croquis.

La cire est ensuite placée dans un moule dans lequel est coulé du plâtre.

Elle est ensuite extraite du moule qui servira à couler l’or par la suite.

De subtiles finitions ont été nécessaires sur le prototype afin de le rendre le plus parfait possible avant de revêtir son habit d’or.

Puis vient la version finale, en or 18 carats qui passera par plusieurs bains de nettoyage.

La Palme d’Or est ensuite polie au chalumeau.

Un second nettoyage est nécessaire après le polissage.

Elle est ensuite préparée pour être fixée sur son coussin de cristal.

La Palme d’Or est enfin prête à quitter les ateliers suisses de Chopard pour Cannes et sa Croisette.

En 2000, se sont ajoutées à cet objet symbolique deux “mini-palmes”, répliques identiques de leur célèbre aînée, remises aux prix d’interprétations masculin et féminin. Ultime raffinement sur l’extrémité des tiges de chaque palme : un cœur biseauté, comme un clin d’œil au symbole de la maison Chopard mais aussi une formidable manière pour la maison de Haute-Joaillerie de clamer son amour du cinéma !

Crédit photos : with the courtesy of Chopard © Chopard

Marie-Odile Radom

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