» Francesco Smalto et le 7ième art

Francesco Smalto et le 7ième art

Francesco Smalto et le 7ième art

Du western au film d’anticipation en passant par le péplum ou le film historique, le costume est devenu rapidement l’un des éléments essentiels du cinéma permettant de cibler un personnage, ses états d’âme ou d’imposer un style. Au fil des différentes collaborations entre couturiers et réalisateurs, des liens profonds se sont tissés entre les deux disciplines, unissant souvent créateurs et actrices devenues égéries.

La Maison de Grande Mesure et de Prêt à Porter de Luxe pour homme Smalto rappelle que depuis sa création en 1962 à Paris par Francesco Smalto, elle collabore régulièrement avec le 7eme Art, imprimant de sa patte des personnages hauts en couleurs. A commencer par ceux des chefs d’œuvres italiens comme Mort à Venise de Luchino Visconti ou encore Le Dernier Empereur de Bernardo Bertolucci pour lequel il habilla John Lone dans le rôle du dernier fils du Ciel de l’Empire Chinois.

La Maison Smalto compte plus d’une centaine de films à son actif et des acteurs comme Jean-Paul Belmondo ont fait de Francesco Smalto leur tailleur officiel. Ainsi, les cinéphiles gardent en tête l’œillet rouge écarlate accroché à la boutonnière d’un costume à rayures et grands revers porté par l’acteur dans le film d’Alain Resnais Stavinsky en 1974.

Ce même œillet se retrouvera sur la boutonnière de Sean Connery dans la Grande Attaque du Train d’Or de Michael Crichton en 1979.

L’acteur Fernando Rey était d’une rare élégance dans Cet Obscur Objet du Désir, le film de Luis Bunuel.

 

En 2013, la maison qui a reçu en 2012 le label Entreprise du Patrimoine Vivant s’invite de nouveau dans les salles obscures en signant les vestiaires de Guillaume De Tonquédec dans Au bonheur des ogres du réalisateur Nicolas Bary, de Tim Roth dans Grace of Monaco du réalisateur Olivier Dahan et en habillant par touches raffinées Romain Duris dans L’écume des jours du réalisateur Michel Gondry et enfin de Jean Dujardin dans Möbius du réalisateur Eric Rochant.

La Maison Smalto perpétue la tradition de la grande mesure alliant modernité et classicisme. Nombreux sont ceux qui plébiscitent les costumes sur-mesure sortant de ses ateliers et sublimant la silhouette. L’histoire qui lit cette maison d’exception au 7ième art n’est pas prêt de s’arrêter.

Crédit photo : Jean DUJARDIN en Francesco SMALTO dans « Möbius » de Eric Rochant –  Fabrizio Maltese

Marie-Odile Radom

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